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Ambition

Depuis de nombreuses années nous sommes confrontés à une distanciation, voir une incompréhension entre les entreprises (poumon économique et social de sociétés développées) et les banques en Europe.

Ce qui se traduit par une difficulté croissante pour les entreprises d’obtenir des financements bancaires pour financer leurs projets de développement, de mutation/réindustrialisation, de transformation digitale… malgré une confiance et une connaissance mutuelles établies de longue date.

Plus que jamais, il est primordial d’adapter voire d’anticiper des évolutions de plus en plus fréquentes et profondes des marchés ; ces adaptions sont non seulement incontournables pour assurer la survie des entreprises et leur capital humain mais aussi pour soutenir leur développement. Or les banques peinent à comprendre ces besoins financiers et leur co-financement bancaire, cette situation trouve une large part de son explication d’une part dans les cadres règlementaires bancaires devenus contraignants depuis Bâle 2 en 2007 et Bâle 3», et d’autres part  les « stress case » de la BCE complétée par la nouvelle norme comptable IFRS 9, ce corpus règlementaire ayant été défini et appliqué suite à la crise des « subprimes ». Ce nouveau corpus règlementaire a pour principale conséquence d’assécher les capacités de financement des banques, et plus particulièrement à destination des PME et des ETI, et ce malgré le soutien de la BCE mais qui porte sur les grands Coporates « investment grade ». 

 Cette asphyxie bancaire a accéléré l’émergence des « fonds de dette » issus à l’origine de l’univers du « private equity », ces fonds disposent de fonds importants, avec une approche et une analyse très différente de celle des banques dont l’essentiel repose sur la mesure du « risque de défaut de l’emprunteur ». Cette analyse de risque s’inspire largement des travaux de McGill et de leur application notamment par les Agences de Notation (S&P, Moody’s, Fitch, …) via des notations financières de CT et MLT. Les fonds de dette ont une approche plus large qui vise d’abord à évaluer l’entreprise ainsi que son projet à financer, et ensuite le risque financier de défaillance, avec des process de décision rapide et des modalités d’exercice plus souples. Enfin, la coexistence de ces 2 modèles économiques et financiers pour les entreprises inspiré de la « Finance d’entreprise » et celui du « Risque de Défaut » alors qu’ils ont une base commune mais des objectifs éloignés contribuent à ce fossé et cette difficulté de compréhension entre les banques et les entreprises petites et moyennes. Galilium réalise la synthèse de ces 2 modes de pensée et d’action financière, à rebours de cette opposition conceptuelle, ce qui permet une meilleure compréhension tant des entreprises que des banques et surtout des fonds de dette afin de financer dans les meilleures conditions les projets par nature très diversifiés, par son rôle d’interface et de plateforme financière.